mardi 25 août 2009

Est-il possible de se noyer dans du Gloubiboulga ?


Et là, c'est le drame puisque tout autant que je sache, on se noie dans de l'eau. D'où l'expression "noyer le poisson". Mais dès lors qu'on peut se noyer dans du Gloubiboulga, il devient possible de noyer un poisson. Sauf si ledit poisson est capable de survivre dans le Gloubiboulga.

Or d'après l'expérience menée par Friedrich Füdreitlich et son équipe de spéléologues/astronautes/chauffeurs de taxis en 1837 qui a pour conclusion le fait qu'un poisson mâle de taille réglementaire vivant dans l'eau douce et/ou salée et/ou assaisonnée d'une pointe de crème fraiche ne peut pas survivre dans un autre milieu que son milieu naturel. Pour arriver à cette conclusion il a prix plusieurs poissons mâles de taille réglementaire vivant dans l'eau douce et/ou salée et/ou assaisonnée d'une pointe de crème fraiche et les a installés confortablement (TV + PS3 + minibar) dans des milieux différents (vin rouge, vin blanc, espace, Aston Martin DBS, congélateur et Auchan) et a observé leur comportement pendant 73h, temps au bout duquel il s'est rendu compte qu'ils étaient tous morts.

Après tout, me diront les sceptiques, l'expérience n'a pas été menée dans le Gloubiboulga. A ces gens peu respectueux des valeurs du 19ème siècle, je répondrai qu'elle a été menée dans suffisamment de milieux différents pour qu'on puisse généraliser au Gloubiboulga.

Bref, on s'écarte du sujet initial. Si le poisson ne survit pas dans le Gloubiboulga, il semble impossible que l'Homme ne le puisse étant donné que la structure interne et la morphologie externe du poisson sont supérieures de respectivement 371 et 195% à celles de l'Homme. La question qui se pose immédiatement est faut-il que la substance dans laquelle on se trouve pénètre nos poumons pour confirmer la noyade?

Prenons pour argumentaire l'affaire John K. Morgan de 1921 qui fait aujourd'hui jurisprudence. Ce maçon de formation et chirurgien obstétricien du bulbe rachidien de métier, avait retrouvé sa femme la tête enfoncée jusqu'au menton dans le bac à sable de leur fils. Pendant l'enquête, il fut découvert que madame trompait copieusement monsieur, qui en faisait autant avec d'autres hommes dont un des amants de sa femme, qui lui dévoila tout. C'est donc tout naturellement que ce bon vieux John fut accusé du meurtre de sa femme. A la fin du procès, il fut acquitté de ce décès qualifié de "noyade accidentelle" par le jury. Mme Morgan n'avait pourtant pas de sable dans les poumons.

Donc, on ne peut pas survivre dans du Gloubiboulga, et on peut se noyer sans en avoir dans le pantalon (euh... les poumons).

Ma conclusion scientifiquement prouvée est alors : il est possible de se noyer dans le Gloubiboulga. C.Q.F.D.  merci.


Après cet intermède infâme pour la tête du corps, et pour ceux que ça intéresse, voilà la recette du Gloubiboulga offerte par tonton Casimir (qui n'a, contrairement à un certain Mr J., jamais été interpellé pour des choses bizarres avec des enfants alors qu'il vit sur une île où y'en aurait plein... oO)

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